La douce mélodie, mélodamatique.
La douce mélodie, mélodamatique.
Elle se redressa les mains tremblantes.
L'horloge sonnait à présent 7 heure, il ne lui restait que peu de temps.
Elle se dirigea alors vers la salle bain pour verifier sa coiffure, une dernière fois . Tout était parfait.
Elle resta devant le miroir comtemplant son reflet. Un larme coula le long de sa joue, et s'écrasa sur ses lèvres entres ouvertes. Elle l'essuya d'un mouvement rapide avec le revers de sa manche.
Elle se répétait pourtant sans arrêt " ne pas pleurer, ne pas avoir peur ".
Elle repartie dans le salon et s'installa à son piano. Elle y joua gracieusement, et avec sa plus grande concentration. Elle était belle cette musique, belle , belle, belle .. Elle la connaissait depuis peu, mais la jouait sans cesse.
Ces dernières notes se firent plus lentes. Elle respirait dificilement, et se forçait à jouer jusqu'a l'ultime note.
Sa vue se brouilla au contactes de ses larmes.. Mais elle resta là, a jouer.
La dernière note fut frappé, et sa respiration diminuait.
Elle s'allongea à même le sol, et fut parcouru d'un frisson au contacte du carrelage froid.
Son coeur battit encore deux fois, puis s'arreta. Le temps se figea et elle vit défiler les dernieres années de sa vie, des années de solitude. Des années passées entre l'hopital, et ce qu'elle appelait le "trou noir" *.
Perdu, elle vit son enfance, ce 18 mars, où elle apprit que ce jour, à cette heure elle ne serait plus de ce monde. Cette maladie, cette crève vie lui détruisait le cerveau petit, à petit, jusqu'a cette seconde où, elle s'appretait à partir, loin.
A ce moment, pendant cette seconde ultime, rongée tristesse, elle disparue.
Fox
3/02/09
* Le trou est noir, est en fait la partie de sa vie dont elle ne se rapelle pas a cause des médicaments.
Ou plutot, LES parties..
Récit fictif, sans suite, ni début , unique dans ce passage.
Au début, avez-vous pensez a la fin de sa vie ? Jusqu'a "sa respiration diminuait", à quoi pensiez vous ?